Entrez et tapons la causette...

wikipedia
Lioux est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Géographie
Lioux est un petit village au nord d'Apt et au pied sud des plateaux des monts de Vaucluse1. Le village fait partie du périmètre du parc naturel régional du Luberon.
Le village est au pied de la falaise de la Madeleine (orientée nord-est - sud-ouest).
Le village de Joucas est à 7 km, Murs est à 9 km, Roussillon à 9 km, Saint-Saturnin-lès-Apt à 10 km et Gordes à 11 km.
Accès et transports
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
Histoire

Le village, vu du haut de la falaise.
Contraint de contourner la route proche de la côte, Hannibal serait passé par Lioux pour gagner la route des Alpes. C'est pourquoi l'éléphant est présent sur les armoiries de la ville.
Le Fief des d'Agoult, puis des Astouaud.
Propriété de l'évêque de Carpentras au XVIe siècle.
Au début du XVIe siècle, le nord du territoire actuel, dont Javon, est cédé aux Baroncelli (devenus depuis Baroncelli-Javon) alors qu'il faisait partie du Comtat Venaissin.
Au XXXe siècle, le château de Javon est acheté par André Vayson de Pradenne. Le 4 août 1978, le château de Javon est inscrit comme Monument historique.
Lieux et monuments
L'Église romane de Saint-Romain.
Les Ruines du château de Bezaure (XIVe et XVIe siècles).
Sur la commune :
La falaise de la Madeleine : falaise de calcaire gris. L'escalade y est interdite ;
Le château Parrotier du xviiie siècle avec tours rondes (privé). Il appartient au couturier Pierre Cardin) ;
Le château de Javon (Renaissance - privé) ;
Le château de Lioux (Renaissance) ;
Le château Saint-Lambert (privé) et sa chapelle ;
Les ruines du château du Castellas (XVIe siècle) ;
Les vestiges (tours) d'anciens moulins à vent.

https://cotedazurfrance.fr/decouvrir/les-villes-de-la-cote-dazur/visiter-saint-tropez-la-mythique/top-des-10-choses-a-voir-et-a-faire-a-saint-tropez/





Do you, do you, do you Saint-Tropez ? Bienvenue dans le plus emblématique des villages de la Côte d’Azur. Emblématique pour son “gendarme”, incarné par Louis de Funès ; pour son glamour, qui a réuni des célébrités internationales ; pour sa nature, omniprésente ; pour ses célèbres plages. Chaussez vos tropéziennes et laissez-vous séduire par le charme de Saint-Tropez et de son Golfe… Découvrez notre Top 10 des choses à voir et à faire à Saint-Tropez !
1 – PRÉLASSEZ-VOUS SUR LE PORT DE SAINT-TROPEZ !
A voir : le Port, un incontournable de votre visite à Saint-Tropez
Point de rencontre entre pêcheurs, locaux et touristes, prenez le temps de longer le port à pieds, admirez ses façades traditionnelles et colorées, puis installez-vous à la terrasse d’un café face à l’incroyable armada de yachts… Un instant en terrasse à vivre, notamment à l’occasion des « Voiles de Saint-Tropez » pour admirer de somptueux voiliers. Appréciez cet art de vivre si unique ! De nombreuses boutiques vous attendent sur le port de Saint-Tropez, profitez-en également pour vous laisser tenter par une délicieuse glace artisanale.
2 – FAITES LE MARCHÉ AU CENTRE DU VILLAGE DE SAINT-TROPEZ
Direction la célèbre Place des Lices !
Au cœur du vieux Saint-Tropez, la belle Place des Lices est généralement occupée par les boulistes à l’exception du mardi et du samedi, où elle se transforme en un grand marché coloré. A l’ombre des platanes, les saveurs locales rencontrent les fleurs, plantes, vêtements et autres créations artisanales, comme les célèbres chapeaux ou paniers de paille. Le marché de Saint-Tropez est toujours l’occasion de faire le plein de saveurs azuréennes ! Un incontournable à faire à Saint-Tropez !
3- VISITEZ NOTRE-DAME DE L’ASSOMPTION
Connue à Saint-Tropez pour son célèbre clocher !
Lieu incontournable de Saint-Tropez, immanquable aussi, par son clocher visible de toutes parts. Si la chapelle Saint-Anne vaut le détour pour la vue, l’église paroissiale Notre-Dame de l’Assomption résonne par son architecture, ses façades colorées et les concerts de musique classique qu’elle accueille en son sein. De style baroque italien, vous apprécierez à l’intérieur ses belles boiseries sculptées ainsi que le buste de Saint-Tropez, pièce maîtresse de la Bravade qui se déroule chaque année au mois de mai. Un événement à voir à Saint-Tropez
4 – PRENEZ DE LA HAUTEUR À LA CITADELLE
Grand bastion tropézien du XVIIème siècle trônant sur la presqu’île, venez visiter son musée !
A voir à Saint-Tropez, la Citadelle est un lieu sacré, avec ses douves, son donjon, ses contrescarpes… qui renferment le musée de l’histoire maritime du village ! D’ailleurs, saviez-vous que Saint-Tropez était au XVIIIe siècle le troisième port français de Méditerranée ? Le Musée de la Citadelle vous propose de découvrir l’histoire maritime de Saint-Tropez et de ses marins. Accessible à pieds depuis le village, vous pourrez au fur et à mesure de votre ascension jusqu’à la Citadelle, admirez la magnifique vue sur le Golfe de Saint-Tropez.
5 – GOÛTEZ LA (VRAIE !) TARTE TROPÉZIENNE
Douceur mythique de Saint-Tropez à déguster et à partager sans modération !
Créée en 1955, cette spécialité est devenue le fleuron de la gastronomie tropézienne. Pour la petite histoire, Brigitte Bardot lors du tournage du film « Et Dieu… créa la femme » découvrit cette désormais incontournable tarte, et proposa au pâtissier Alexandre Micka de la nommer « La Tarte Tropézienne ». À base de crème, de brioche et saupoudrée de généreux grains de sucre, la tarte tropézienne connaît aujourd’hui des dizaines de déclinaisons avec des fruits, mais la vraie, l’authentique dans sa version la plus simple, reste un vrai délice ! Un must à déguster à Saint-Tropez !
6 – FARNIENTE SUR LE SABLE DE RAMATUELLE
De magnifiques plages de sable à découvrir à quelques minutes de Saint-Tropez !
En forme de croissant de lune, les célèbres plages de Pampelonne vous offriront une eau translucide bordée par un sable d’une remarquable finesse sur près de 7 kilomètres. Plage publique ou privée à vous de choisir ! Il ne vous restera ensuite plus qu’à vous laisser bercer par le doux rythme des flots tout en admirant les somptueux yachts qui mouillent au large. Une halte farniente sur la plage de Pampelonne est un incontournable à faire lors de votre séjour à Saint-Tropez !
7 – FAITES LE TOUR DES TOURS !
A voir : les tours de Saint-Tropez !
Autrefois, 4 tours encerclaient la baie de Saint-Tropez pour protéger les tropéziens : la tour du Portalet, la tour Vieille, la tour de Suffren, dont quelques ruines sont encore visibles, et la tour Jarlier. La tour Vieille et la tour du Portalet, datant du XVème siècle, sont les gardiens de l’anse de Saint-Tropez en veillant sur les entrées maritimes. La tour Jarlier, construite un siècle plus tard, donne un ton médiéval au village, placée en son centre historique, Rue Jarlier.
8 – ASSISTEZ À LA BRAVADE DE SAINT-TROPEZ
Tradition pluriséculaire, la Bravade est intrinsèquement liée à l’histoire de Saint-Tropez.
Fêtée chaque année, les 16, 17 et 18 mai, la Bravade célèbre la fidélité des Tropéziens à leur saint-patron. Les habitants se réunissent notamment en l’honneur de soldats et marins de l’époque ayant combattu et protégé vaillamment leur cité. Cette fête patronale célébrée dans la plus pure tradition fait partie des événements à voir à Saint-Tropez. Les bravadeurs et les habitants revêtent les armes et uniformes traditionnels, pour défiler sous les couleurs de la presqu’île. Venez participer à la Bravade de Saint-Tropez et partager des moments inoubliables en famille ou entre amis.
9 – PASSEZ UNE SOIRÉE MÉMORABLE A SAINT-TROPEZ !
Nikki Beach, VIP Room, Caves du Roy, Gaïo…
Parmi le Top 10 des choses à voir et à faire à Saint-Tropez, participer à l’une des célèbres soirées tropéziennes fait partie des incontournables ! Nikki Beach, VIP Room, Caves du Roy, Gaïo… Autant de lieux mythiques des soirées tropéziennes, où les stars internationales se rencontrent durant les chaudes soirées d’été. Vous avez l’embarras du choix, pour célébrer une soirée tropézienne, vêtu(e) de blanc à la manière des stars !
10 – ARPENTEZ LE CHEMIN DES DOUANIERS
Respirez à pleins poumons, au sein d’une nature sauvage et préservée.
Une balade à faire à seulement quelques kilomètres Saint-Tropez ! Enfilez de bonnes chaussures et évadez-vous ! Le long du cap Camarat, en contrebas du territoire de Ramatuelle, le Sentier des Douaniers vous offre une balade d’une infinie beauté entre criques aux eaux turquoises et plages de sable blanc. Au départ du phare de Camarat, de la plage de Gigaro, à l’opposé, ou même de l’Escalet entre les deux, le sentier du littoral entre la Croix-Valmer et Ramatuelle vous offrira de magnifiques possibilités de balade.
https://www.francecomfort.com/fr/des-vues/785/Saint-Tropez
Saint-Tropez - Côte d'Azur Sud de la France
Beaucoup iront à Saint-Tropez pour une journée pendant leurs vacances en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Le village légendaire reçoit des visiteurs du monde entier. Des yachts de luxe sont amarrés dans le port et des voitures de marque roulent fièrement le long des rues. Vous payez des sommes exorbitantes dans certains restaurants pour une tasse de café ou un verre de vin. Mais lorsque vous quittez le port et que vous vous promenez dans les vieilles rues du village, vous êtes soudain dans un environnement complètement différent. Il y a de charmantes places, de petites plages et des marchés provençaux. A l'origine, Saint-Tropez était un village de pêcheurs ordinaire. Les bateaux de pêche reviennent encore chaque hiver au port. En juillet et août il y a beaucoup de monde dans le village et les routes pour y accéder sont souvent embouteillés. Il vaut mieux aller à Sainte-Maxime ou à Cannes. Le printemps et l’automne sont les meilleurs moments pour visiter Saint-Tropez.

Fête le 17 mai à Saint-Tropez
On pense souvent à tort que le nom de Saint-Tropez vient du mot «tropical». Cependant, le village est nommé d'après Saint Torpès de Pise. Il a été décapité à l'époque par l'empereur Néron. La légende raconte que son corps, voire sa tête, ont été mis dans un bateau. Le bateau a dérivé vers la Méditerranée et s'est échoué le 17 mai 68 où se trouve actuellement Saint-Tropez. Chaque année, à la mort de Torpès, il y a un pèlerinage à Pise. Le 17 mai est toujours un jour férié à Saint-Tropez. Il y a ensuite une procession dans les rues avec des femmes en costumes nationaux. Le 18 mai, il y a des fêtes et des danses dans la rue au son de la musique provençale. Ces festivités sont appelées «Bravade», ce qui signifie bravoure.
Saint-Tropez, Pablo Picasso et Brigitte Bardot
Vers 1900, de nombreux peintres et artistes s'installent à Saint-Tropez, dont Matisse et Picasso, des noms inconnus du grand public à l’époque. Ils ont réalisé plusieurs de leurs célèbres peintures à Saint-Tropez. Elles peuvent être vues dans le musée de l’Annonciade. Il s'agit du premier musée d'art moderne en France. A cette époque, de riches Parisiens sont venus à Saint-Tropez pour acheter ces tableaux. Ils ont été impressionnés par le cadre magnifique et y ont acheté leur deuxième maison. C'est ainsi que le tourisme a vu le jour et que Saint-Tropez est devenu une destination de vacances pour les célébrités et les artistes. Saint-Tropez a acquis une renommée internationale vers 1950 lorsque Brigitte Bardot s'y est installée.

Le port de Saint-Tropez
La place centrale de Saint-Tropez est le port. En été, d'énormes yachts y sont stationnés.  Des célébrités sont assises sur le pont ou sur l'une des terrasses du port. Les touristes se promènent le long du quai de l'Epi et du quai Suffren afin d’y admirer les bateaux et leurs propriétaires. Au bout du quai, à la sortie du port vers la Méditerranée, se trouve la rue du Portalet. C’est un espace piétonnier avec des restaurants et des terrasses confortables.

Shopping à Saint-Tropez
Dans le vieux centre se trouvent des rues commerçantes étroites. Les plus célèbres sont la rue Gambetta, la rue François Sibilli et la rue Clemenceau. Ces rues s’étendent en parallèles du port à la place des Lices. La galerie marchande dans le passage Riva est située entre ces rues. La rue Gambetta regorge de boutiques de mode, de jolies boutiques d'antiquités et de poteries et de charmantes boutiques. La rue Sibilli possède des magasins vendant des articles de luxe et des marques de créateurs tels que Louis Vitton, Dolce & Gabbana, Dior, Versace et Gucci. Les célèbres sandales tropéziennes y sont également vendues. À la fin de la saison touristique, des soldes ont lieu dans presque tous les magasins. Lors de la Grande Braderie, un week-end fin octobre, les articles à prix réduits sont vendus dans des étals de rue.

La place des Lices a un marché tous les mardis et samedis. Un autre marché a lieu tous les matins sur la place aux Herbes. Des légumes, des fruits et du poisson y sont vendus. Vous pouvez également trouver des antiquités, des curiosités, des sandales et de la poterie.

Les plages de Saint-Tropez
Il y a plusieurs petites plages à Saint-Tropez. Vous pouvez vous asseoir ou marcher ici. Il n'y a pas de baignade, vous pouvez le faire sur les plages à l'ouest de Saint-Tropez. Il existe également des sports nautiques comme la plongée, le jet ski et le ski nautique. A l'est de Saint-Tropez se trouvent la plage des Graniers et la plage des Canebiers. Des plages se trouvent derrière des falaises tout le long de la côte. Il y a un sentier pédestre au-dessus de ces falaises.

Monuments et musées à Saint-Tropez
Vous pourrez visiter plusieurs monuments et musées à Saint-Tropez.
Citadelle. La citadelle de Saint-Tropez est située au sommet de la colline. Une visite de la citadelle vaut le détour pour sa belle vue sur la baie et les environs.
Musée de l'Histoire Maritime. Ce musée est situé dans l'une des tours de la citadelle. Vous pouvez voir l'histoire des Tropéziens qui ont navigué à travers les mers du monde.
Eglise Notre-Dame de l'Assomption. Cette église est située au milieu du village de Saint-Tropez. C'est une église baroque du XVIIIe siècle. Cette église contient également le buste de Saint Torpès qui accompagne la procession annuelle.
Maison des Papillons. Dans le musée du papillon se trouvent les plus beaux papillons du monde entier. Il a fallu des siècles aux biologistes pour cartographier toutes les espèces.
Musée de l'Annonciade. Le musée d'art moderne avec des œuvres de Matisse, Picasso et Derain.
De plus, il y a d'autres monuments que vous pouvez visiter: les chapelles Sainte-Anne et Miséricorde, le lavoir Vasserot et sa fontaine, le portail de la Maison du Maure, la villa La Hune etc.
Spécialités de Saint-Tropez
Comme beaucoup d'autres lieux touristiques, Saint-Tropez possède également ses propres spécialités culinaires. La tarte Tropézienne est très célèbre. Le gâteau est composé d'une pâte aérée et sucrée au goût d'orange. Il est rempli de crème onctueuse. Ce gâteau provient à l'origine du boulanger Alexandre Micka et a été rendu célèbre par Brigitte Bardot. Pendant le tournage de Bardot à Saint-Tropez, le boulanger lui a fait goûter ce gâteau. Elle a suggéré d'appeler ce gâteau «Tarte de Saint-Tropez». Finalement, il fut dénommé “Tarte Tropézienne”. Ce gâteau est connu dans toute la Côte d´Azur.
Pendant une chaude journée d'été, tout le monde a envie de  crème glacée. Vous pouvez en acheter dans de nombreux endroits. Le salon de crème glacée le plus célèbre de Saint-Tropez est Barbarac. Le glacier Barbarac est aussi appelé «le temple de la glace tropézienne».

Ce second personnage historique, dont nous allons raconter brièvement la vie, n’est pas étranger à la famille du premier (voir le précédent article sur Romain Dalon). Les Dalon, famille de notables bordelais, sont liés au comte Pierre-Denis de Peyronnet, avocat à la carrière politique fulgurante qui marqua les règnes de Louis XVIII et de Charles X durant la seconde Restauration.
https://www.histoire-genealogie.com/La-disgrace-du-Premier-President-du-Parlement-de-Bordeaux-en-1713
En effet, Romain Dalon, premier président du Parlement de Bordeaux, met fin après sa disgrâce en 1713 à une vieille dynastie de parlementaires. Son petit-fils, le marquis Jacques-Joseph Dalon, n’est autre que le gendre du comte de Peyronnet. Plusieurs fois nommé préfet du Cher, puis de Charente-Inférieure, directeur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, le marquis Dalon doit ses postes en grande partie grâce son entregent dans la société, autrement dit grâce l’influence du comte de Peyronnet. [1]

Tous les titres et gratifications obtenues par Pierre-Denis de Peyronnet confirment le talent et la pugnacité de cet homme politique longtemps ignoré par les historiens contemporains, lui qui fut pourtant la cible privilégiée des libéraux. Chantre de l’ultraroyalisme durant les ministères de Villèle et du prince de Polignac, Peyronnet associe son nom aux lois les plus impopulaires et rétrogrades de l’époque : loi sur la presse de 1822 et 1827, loi dite « du sacrilège » de 1825, loi sur les successions de 1826. Il est aussi un des artisans des célèbres journées de juillet 1830, Révolution des Trois Glorieuses qui provoque définitivement sa chute.

Pour comprendre comment le comte de Peyronnet s’est forgé une véritable réputation de défenseur de la Contre-Révolution, il faut suivre le long chemin de vie de ce notable bordelais.

Le comte de Peyronnet n’a pas trouvé grâce aux yeux de la ville de Bordeaux. Né le 9 octobre 1778, la seule rue qui lui est dédiée rend hommage en réalité à son aïeul Antoine-Guillaume de Peyronnet, marchand bourgeois.

Son origine sociale permet de mieux cerner notre personnage. Pierre-Denis de Peyronnet est issu d’une famille de trésoriers de France anoblie depuis 1722 par achat d’une charge de secrétaire du roi de la cour des Aides de Guyenne. Il appartient donc d’une noblesse récente. Reçu avocat en 1796, il se marie avec Marie-Anne de Perpigna dont il eut quatre enfants.

Son patrimoine est peu consistant par rapport aux grands négociants , mais il est inscrit parmi les cent contribuables les plus imposé de la Gironde. Le tournant de sa vie a lieu sous la Terreur révolutionnaire : alors âgé de seize ans , tous les biens de la famille sont saisis et mis sous séquestre. Le 25 mars 1794, il apprend que son père Jean-Louis de Peyronnet, Président Trésorier de France, est arrêté et emprisonné aux Orphelines pour cause d’aristocratie et de correspondance avec des contre-révolutionnaires. Il est guillotiné le jour même. Le jeune Pierre-Denis vit mal cette situation et rejette progressivement les idées révolutionnaires ou républicaines qui s’imposent dans les cercles littéraires que Pierre-Denis côtoie. Il adhère pourtant en 1805 à la loge franc-maçonnique « Française d’Aquitaine » en qualité d’apprenti auprès de son mentor au barreau de Bordeaux Phillipe Ferrère et Casimir de Sèze, procureur général au tribunal de première instance. Mais Peyronnet est un fougueux, un sanguin : ses agissements ne plaisent pas à l’archevêque de Bordeaux, Monseigneur d’Aviau ; le colonel Lannes, proche de l’Empereur, préfère ne pas le poursuivre devant la justice pour lui avoir marché sur ses éperons et le faire tomber !
Durant les Cent Jours, Peyronnet insiste pour faire partie de la garde royale pendant que les bonapartistes sont chassés de Bordeaux le 12 mars 1814. Moment inoubliable pour Peyronnet, qui se fait connaître auprès des plus illustres magistrats mais aussi de la famille royale. Son engagement actif pour le rétablissement des Bourbons sur le trône de France ne passe pas inaperçu, notamment auprès de la duchesse d’Angoulême que Peyronnet escorte le 1er avril 1814 jusqu’en Angleterre.

Peyronnet est-il opportuniste ? Pourquoi lui et pas les autres, car en définitive plusieurs acteurs de la municipalité de Bordeaux, qui avaient prêté serment l’Empire, sont devenus soudainement royalistes lorsque les Bourbons ont repris Bordeaux. N’était-ce pas le cas du maire de Bordeaux, le comte Lynch, qui exprima sa joie de revoir le drapeau blanc de la monarchie sur les monuments publics [2] ?

Pierre Denis de Peyronnet fait une brillante carrière dans la magistrature : nommé président du tribunal de première instance de Bordeaux en octobre 1815 par le baron Pasquier, ministre de l’Intérieur, sa rigueur dans le travail et sa discipline le mènent aux postes de procureur général de la cour royale de Bourges en juillet 1818 et de Rouen en janvier 1821. Bien vu par la favorite de Louis XVIII, Madame du Cayla, le roi le choisit pour le ministère de la Justice dans le nouveau gouvernement ultraroyaliste du comte de Villèle, officiellement constitué le 14 décembre 1821.

Désormais c’est une longue carrière en politique que le comte de Peyronnet forge de lui-même, suivant la vague électorale de droite qui submerge les deux chambres parlementaires. Après l’assassinat du duc de Berry en février 1820, la droite ultra emporte la Chambre basse. Peyronnet est élu député du Cher, brigue un deuxième mandat en mars 1824 pour représenter la Gironde. Fait pair de France et chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit par Charles X en 1828, son ascension ne s’interrompt que pendant l’intermède gouvernemental du vicomte de Martignac.

Les débuts du comte de Peyronnet en tant que Garde des Sceaux sont convaincants, aidé par la majorité bleu azur de la Chambre des députés et de la Chambre des Pairs. En mars 1822 Peyronnet fait voté une loi sur la police de la presse supprimant le jury pour les procès de journaux ; en avril 1825 la loi du sacrilège est adoptée, punissant de mutilations toute personne ayant volé un objet sacré ou profané une église « volontairement, publiquement et par haine de la religion ». L’influence d’une partie du clergé membre de la Congrégation et des Chevaliers de la Foi permit l’adoption de cette loi, perçue comme rétrograde. Mais Peyronnet n’a que faire des sarcasmes venant du banc des libéraux : tout ce qu’il entreprend réussit et le roi lui est reconnaissant par la distinction de Grand Officier de la Légion d’honneur qu’il lui remet en 1826.

Le vent tourne à partir de 1826 lorsque les projets de loi sur les successions et sur la presse sont proposés. L’opposition libérale s’insurge contre Peyronnet et sa volonté de rétablir un ordre social hiérarchisé basé sur le droit d’aînesse ; la presse ne cesse de publier des libelles sarcastiques après la proposition de loi sur la presse de 1827 très restrictive en matière de libertés : charges financières plus lourdes, autorisation préalable du roi avant parution d’un périodique. Les pétitions demandant l’éviction du comte pleuvent. Battu aux dernières élections législatives de 1828, une affaire de crédits illégalement utilisés pour des travaux d’aménagement à la Chancellerie le met sur la sellette pour quelque temps. La chute est proche.
La formation du nouveau gouvernement ultraroyaliste du prince de Polignac le 8 août 1829, et la nomination du comte de Peyronnet à l’Intérieur provoquent une hostilité vigoureuse de la presse. Le meilleur porte-parole de Charles X et des ultras se voit confier la mission de refaire triompher la droite aux prochaines élections. Mais Peyronnet ne peut faire pencher la balance du bon côté : les libéraux récoltent 274 sièges contre 143 à la Chambre des députés. Le roi hésite à faire usage de l’article 14 de la Charte stipulant que le roi peut rédiger des ordonnances pour la sûreté de l’État. Peyronnet préfère prendre les devants en rédigeant trois des quatre ordonnances signées le 25 juillet 1830 : suspension de la presse, dissolution de la Chambre des députés, réforme de la loi électorale. Cet affront inadmissible déclenche les « Trois Glorieuses ». Peyronnet décide de fuir et se fait rattraper à Tours pour être mis en prison au fort de Vincennes le 20 août 1830. La plupart des ministres du gouvernement Polignac sont accusés de trahison et de concussion. Peyronnet est condamné à la détention perpétuelle et à la déchéance de tous ses titres, grades et ordres. Transféré au fort de Ham dans la Somme, le comte de Peyronnet passe six ans seul dans une cellule qui sert de cabinet de travail, de salon et de salle à manger. Il y rédige près d’une dizaine d’ouvrages, de poèmes et de nouvelles. Gracié en 1836, le comte de Peyronnet finit sa vie de façon très discrète dans son château à Saint-Louis de Montferrand, heureux de retrouver ses proches et cette terre viticole qu’il affectionne. Il meurt le 2 janvier 1854.