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les écluses : historique
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les écluses : historique
Les écluses font aujourd’hui partie intégrante de nos paysages fluviaux. Le long des nombreux cours d’eau de France elles permettent aux bateaux de franchir les dénivelés importants, et facilitent ainsi la navigation tant touristique que commerciale. Si ces aménagements nous semblent désormais aller de pair avec les fleuves, rivières et canaux, ils n’ont pourtant été mis au point qu’à partir de la Renaissance.
Dans l’Antiquité, les plans inclinés permettaient de faire franchir les obstacles aux bateaux, au prix de temps et d’efforts importants.
Dessin d'écluse de Léonard de Vinci
Au début du Moyen Âge sont créés les paléos-écluses, bassins encadrés de pertuis, qui préfigurent les écluses que nous connaissons aujourd’hui.
En Europe, ce sont les Italiens qui inventent les écluses modernes dites à sas et à porte busquée.
Selon la légende, Léonard de Vinci lui-même a inventé cette nouvelle technique. Nous savons aujourd’hui que ces écluses sont apparues quelques années plus tôt. Cependant, le célèbre inventeur y a consacré de nombreuses recherches et y a apporté les dernières améliorations.
Au XIXe siècle, l’ingénieur français Moraillon, apporte une dernière évolution aux écluses en inventant les vannes cylindriques qui permettent aux bateaux de passer des dénivelés supérieurs à 4 mètres de haut.
Grâce à cette nouvelle invention, les voies fluviales deviennent un moyen de transport plébiscité.
Au cœur de cette activité se situe l’éclusier qui régule le trafic dans les sas et actionne les vannes.
Si ce métier se raréfie sur l'ensemble des fleuves, il joue pourtant toujours un rôle majeur pour le contrôle de la circulation sur de nombreux axes de communication.
et
Du Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, le mot « écluse » désigne un vannage simple (latin Aqua exclusa : eau séparée, du latin classique excludere : séparer, fermer le passage à quelque chose, qui a donné le verbe français exclure). Le mot apparaît en français sous la forme « escluse » au XIe siècle.
Une première écluse à sas est citée en Chine, en 984, où Ch'iao Wei Yo avait créé sur le Grand Canal (Chine), à la place d'un plan incliné de 75 m de long, un sas fermé de deux portes mobiles. non busquées à Spaarndam, aux Pays-Bas, en 1285 construite à l'initiative de Florent V de Hollande
Les inconvénients des pertuis uniques sont bien documentés par l’histoire du canal Stecknitz, reliant l’Elbe à la mer Baltique à Lübeck. Long de 97 km pour un seuil de 18 m, chaque pertuis y était construit en aval d’un ruisseau. Lorsqu’on l'ouvrait, la manœuvre particulièrement consommatrice d’eau la gaspillait d’abord jusqu’à atteindre la largeur voulue pour un pertuis horizontal, et encore plus, un tirant d’air suffisant sous un pertuis à levage vertical. Les embarcations ne franchissaient donc l’obstacle que quand la « chute » avait déjà beaucoup perdu de sa vigueur. Et il fallait attendre de deux à trois jours pour que le bief se remplisse à nouveau. Avec ces délais, pas étonnant que le voyage inaugural de 1398 ait pris cinq semaines. C’est aussi ce qui explique que les maisons d’éclusiers, établissements officiels « de la couronne » tous construits sensiblement sur le même plan, aient servi d’auberge, voire de magasin pour les mariniers en attente de sassement.
D’abord en bois comme les pertuis, ces écluses ont été progressivement remplacées par des ouvrages de maçonnerie de dimensions plus importantes.
En Italie
Contrairement à une idée largement répandue, Léonard de Vinci n'est pas l'inventeur de l'écluse à sas même s'il a beaucoup travaillé sur la question et élaboré les plans de canaux. Le principe du sas à niveau variable existait avant lui, de même que vraisemblablement celui des portes dites « busquées » qui forment un angle pointé vers l'amont de manière à résister à la pression de l'eau selon un principe proche de celui de la voûte, mais appliqué à l'horizontale. On est passé graduellement du pertuis archaïque, dangereux et très consommateur d'eau, à l'écluse « moderne » par l'étape du bassin à portes marinières ou « paléo-écluse » qui consiste en un vaste bassin servant de sas, encadré en amont et en aval par des pertuis. Léonard de Vinci a vraisemblablement mis la touche finale à cet ouvrage en préconisant la forme rectangulaire que nous lui connaissons généralement.
Les noms de nombreux ingénieurs de la Renaissance, surtout italiens, sont associés à cette invention progressive de l'écluse à sas : Bertolo da Silva, Fiorivantiti da Bolognese, et bien sûr Léonard de Vinci qui, s'il n'a pas inventé l'écluse au sens propre, lui a mis sa touche finale en y apportant les derniers perfectionnements, comme un petit volet placé au bas de la porte qui permet un flux d'eau suffisant pour équilibrer la pression sur les deux vantaux et en faciliter l'ouverture, préfigurant les futures « vannes papillon » et ventelles.................................
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mousserebelle- Messages : 12096
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